Le début d'une nouvelle vie [Pv : David Jonhson]

L'atmosphère ne me plait pas.. L'air est lourd, les rues sont dangereuses, je connais ce sentiment, j'y est vécu si longtemps. Je n'ai pas vraiment la notion du temps, mais je crois bien que je suis ici depuis quatre jours, peut-être cinq. J'ai déjà trouvé une grotte ou loger. Un petit endroit froid et humide, mais à l'abri des intempéries. Aujourd'hui, j'explore la ville, aussi loin que mes pieds peuvent me mener. J'ai faim, je suis sale et je manque cruellement de sommeille. Mes cheveux en bataille son gras, maintenu en queue de cheval lasse, mon t-shirt est tacher, mon short en jean est troué, j'ai l'air d'une clocharde... Je soupire, remontant lentement la rue... Je suis une clocharde. Je frémis à y penser. J'avais tellement cru... J'avais tellement espéré.

Je croyais, me créer une nouvelle vie, ce portail devait me ramener dans le passer... Je voulais tant revoir ma famille... Je veux tant savoir ce qui leur est arrivé. Revenir en arrière et les sauver. Où allez dans le futur, commencer quelque chose de nouveau me refaire une nouvelle vie où je n'aurai pas à dormir à la belle étoile. J'ai pourtant l'impression d'être au même stade, ni passé, ni futur... Que se stupide présent. Maintenant, il y a moi, seule dans une rue déserte d'une ville qui m'est totalement inconnu. J'ai envie de pleurer, je suis perdue. Heureusement, j'ai de l'orgueil et prenant mon courage a deux mains je continue ma route. Le soir tombe, de gros nuages gris tapisse le ciel. Par ce mois d'octobre, j'ai la chair de poule, le nez et les doigts gelés, mes dents commencent à claquer. J'éternue bruyamment, manquait plus que je me chope un rhume. Comment ai-je pu être si bête. Je veux rentrer, je n'aurais jamais dû venir ici. Mais peu importe où, peu importe combien de temps j'ai cherché, je suis incapable de retrouver cette saleté de portail.
Si j'avais réfléchi, je n'aurais jamais quitté Danathos. Du moment que j'avais un job, il me logeait et me nourrissait. Il prenait soin de moi comme de sa petite soeur. Je l'ai laissé tomber sans prévenir.. Je suis partie comme une sauvage, sans le remercier, sans lui dire au revoir. Maintenant je prierais pour le voir apparaitre devant moi, un mentaux chaud et une bouteille d'eau dans les mains, prévoyant comme à son habitude et me sermonnant d'avoir quitté l'appart sans prévenir.

Je me laisse finalement tomber a genoux, découragé. Je suis frigorifiée, j'ai si froid. Je ne crois pas avoir la force de retourner à ma grotte. J'ai l'air idiote agenouiller au milieu d'une rue déserte où je suis maintenant certaine de mourir de froid. Alors, c'est ainsi que mon destin a été écrit. Terminer seule dans un endroit inconnu. Je suis tellement inutile.

Depuis quelque jour j'essayais de trouver mes repère un peu seul, sans mon père pour m'accompagner. Enfin "mon père", car en fait il n'en était rien. Mon père n'avait qu'êté là pour moi au bon moment. Pendant tellement longtemps j'ai été seul ici dans ce monde que je ne vois pas, ni ne comprend. J'étais complètement perdu jusqu'à l'arrivé de mon "ange gardien", mon père. Depuis qu'il m'a sauvé de ces ses loups-garou j'en suis extrêmement reconnaissant.

Je me prommenais donc dans ce que je crois être une rue à cause de tout les sons environant. Voiture, passant, voix, beaucoup de voix. Oui, car ce monde où j'étais seul a fini par se peupler au fils du temps et à présent ils sont plusieurs à y vivre comme si rien avait changé. Pourtant...pour moi tout à changer. Je suis devenue un vampire, tout comme Dracula. J'ai bien souvent des envie de fou envers les gens, mais je me contiens maintenant. C'est mon père qui me l'a appris. Ainsi je me contente que d'animaux, mais ça n'équivaudra jamais un bon humain malheureusement. Je poussa un soupir alors que leurs odeurs me parvenait au nez et puis une odeur, plus sale, mais humaine me parvins au nez. J'haussa les sourcil, seul partis visible au dessus de mes yeux, qui, eux, était caché par mon bandeau noir. Je tourna la tête vers la personne et me pencha.

" - Vous avez besoin d'aide mademoiselle ?"

Oui je sais j'étais bien courtois pour un homme de dix-sept ans me direz-vous, mais il faut savoir que ça fait bien longtemps que je suis ici...vraiment très longtemps. Alors pour moi il était de mise de s'adresser ainsi au gente dame.

"Atchou!!!!!!!"

Je frictionnais mes bras avec ardeur pour me réchauffer. J'éternuais sans cesse et mes dents faisaient un tel bruit qu'à chaque fois qu'elles s'entrechoquaient je craignais qu'elle ne casse. Je croyais mourir de froid... Mais je crois que finalement, je mourrais de peur.
Un homme, d'apparence jeune était à mes côtés, je ne l'avais pas entendu arriver et bien-sur, je sursautai effrayé lorsqu'il s'adressa à moi. J'eu un mouvement de recule incontrôlé, me redressant sur mes pieds plus vite que je m'en croyais capable.

"Je.."

Je pris le temps de le détailler de la tête au pied. Beau brun, poli, mais se bandeaux? À quoi jouait-il?
À vivre dans la rue, j'ai apprise à me méfier des gens. Beaucoup propose leur aide... Mais espèrent un paiement en retour. Je ne suis pas ce genre de fille. Je pris une grande respiration, affichant l'air d'une fille en parfaite maitrise de la situation.

"Bonsoir... Je me demandais simplement où je suis. Tout va très bien."

Je lui laissa voir un sourire, tout ce qui avait de plus faux. Pendant une légère fraction de seconde lorsqu'il était apparu à mes cotées j'ai cru qu'il s'agissait de Danathos. J'étais sincèrement ravis que quelqu'un s'arrête pour voir si j'allais bien. Mais quand je rencontre un étranger, je suis sur mes gardes. C'est une habitude et je n'y peu rien. Même si je le voulais, accepter son aide n'était pas envisageable.

" Mais ça ira, je vais simplement rentrer chez moi"

À ma grotte devrais-je dire..
"Atchou!!!!!"

La voix de la jeune fille me sortis de mes pensée et je l'entendis me demandé où l'on était. Dur à dire pour moi. Je me souvenais par contre que mon père avait dit que l'on se trouvait à Los Angeles.

" Nous somme à Los Angeles. C'est ce que père m'a dit."

Un nouveau silence, mais au moins je savais que j'avais répondu à sa question et ça me réjouissais d'avoir pu l'aider. J'entendais la jeune dame claquer des dents et je souhaita terriblement pouvoir l'aider sur le champ, mais je n'étais pas puissant comme les autres. Un vampire ne produisait pas de chaleur, au contraire un vampire était aussi froid que la neige. Je ne ressentais donc aucunement la fraîcheur, ni la chaleur environnante de l'extérieur. C'est alors qu'une idée me vint à l'esprit. Je souris fier de mon idée et me mit à l'action. J'enleva aussitôt ma veste et la posa près d'elle.

"Prenez la elle vous sera plus utile qu'à moi."

Elle ne parlait pas à ce moment et je me demandais si elle avait prit la veste. Je savais qu'elle ne me faisait pas encore confiance et je pouvais bien comprendre pourquoi. J'étais un inconnu pour elle, certes je ne souhaite que l'aider visiblement, mais comment en être bien sûr ? Même moi...comment pouvais-je être sûr qu'elle ne me ferait pas de mal ? Mon père me sermonnerait assurément s'il savait que j'avais parlé à quiconque sans lui dans les parages. Il me surprotégeait en quelque sorte, mais c'était bien normal. Je suis aveugle et pour moi il est en quelque sorte mes yeux. Grace à lui je peux me faire une opinion des gens, biaisé parfois, mais quand même...

"Je vous souhaites un bon retour alors mademoiselle..."

Je lui souris tout bonnement en regardant en sa direction.

Le jeune homme devant moi semblait ailleurs. J'avais l'impression de le déranger dans ses réflections chaque fois que j'ouvrais la bouche. Je restais a l'écart, tentant de déchiffrer cet étrange inconnu.

"Nous sommes à L'A?" Dis-je d'une voix étouffer.

J'avais donc raison, ce portail n'était qu'une stupidité. Voyager dans le temps c'est impossible. J'ai simplement changé de ville, pas d'époque.. Quel galère, je suis si loin de chez moi maintenant.
Ma surprise fut accru lorsqu'il posa devant moi un manteau. Comment savait-il? Il ne me voyait même pas. Avec ce froid, qu'il se montre si gentil envers moi cachait probablement quelques choses de suspect. Je pris pourtant le vêtement que j'enfilai en un tour de bras. Une jeune fille comme moi, vivant dans une grotte, sans le sous n'a vraiment pas les moyens de se payer des vêtements.
" Vous n'avez pas froid?" Lançais-je peux assurer. "Vous allez tomber malade"

Je me sentais déjà mieux, j'étais toujours gelée, mais j'avais l'impression que lentement mon corps retrouverait sa température. Mes dents ne jouaient plus de castagnettes c'était un bon début.

"C'est ma première semaine ici, j'ai un peu de mal avec les rues."

un peu gauche, mais de cette manière, je semblais moins en détresse. Je ne pouvais me résoudre à demander de l'aide directement. Dans la rue on ne montre pas ses faiblesses. Dans la rue, on est fort on se débrouille comme on peut. Mais, même en me le répétant des millions de fois. Je sais qu'au fond, je ne suis pas forte, je ne suis qu'une fille qui a appris à prendre soin d'elle-même. Mais même ça c'est compliqué, je ne sais même pas ou trouver de l'eau. Mes yeux s'emplirent de larme chaude qui glissèrent lentement sur mes joues. Le vent qui frappait contre mon visage rendait cette sensation désagréable. Par réflexe, ma tête se pencha, même l'inconnu ne pouvait pas me voir. C'est honteux de laisser allez ainsi ses émotions. En public en plus.

"Merci"

J'avais murmuré faiblement entre deux reniflement, mais je n'en restais pas moins vraiment sincère. Ma mère, avant de mourir m'avait bien élevé. Puis quelques choses me revient
"Vous habitez avec votre père? C'est comment d'avoir une famille?"

Curiosié, quel défaut tu es. Seulement, plus le temps passe, plus j'oublie comment c'était les journées avec mes parents et ma soeur, nous étions heureusement, j'aimerais ne pas oublier ça, seulement c'est si dur.

Encore ce silence alors que je ne savais pas si j'étais maintenant seul où si elle était toujours face à moi. Je bougea mon pied sur le sol vers l'avant pour "voir" si la veste y était et ne rencontra aucun obstacle, donc pas de veste. Je ramena mon pied vers moi et sourit de contentement. Maintenant que j'y penssais, je n'entendais plus le claquement régulier de ses dents alors j'aurais pu deviner qu'elle l'avait pris. Je me trouva idiot soudainement et lâcha un soupir. J'entendis sa voix retentir à nouveau et je tourna mon visage vers elle, enfin...en direction de sa voix.

"- Oui, si je me fis à père c'est bien celà."

Je ne comprenais pas ce qu'il y avait de surprenant avec le fait que l'on soit à L.A ou pas. Je ne comprennais décidement pas le raisonnement de cette jeune dame. Comment je savais que c'était une jeune dame ? Eh bien chaque personne à son propre ton de voix. Lorsque l'on vieilli il change un peu pour une voix tremblotante par exemple quand on est agée ou lorsque mue à l'adolescence la voix devient plus grave. Pour elle...je dirais qu'elle est surement une jeune adulte.

"- Je n'ai plus froid où chaud depuis longtemps cher dame. Disont que...la température et moi avont fais la paix. Ne vous inquiétez donc pas pour moi."

Elle ne me dérange pas et je ne la dérange pas en clair. De toute façon je ne vois pas comment je pourrais la déranger ?

"- Les rues ? Et pourquoi n'allez-vous pas vous trouvez une habitation ?"

Puis je me tue en entendant un bruit presque inperceptible. Celui d'une larme qui tombait sur le gravier. Plus léger qu'une goute de pluie et surtout moins nombreux on ne peut pas vraiment l'entendre. Par contre, un vampire le peux ainsément. Ainsi, je me pencha et chercha ma poche rapidement. Je la trouva et farfouilla pour trouvé des mouchoir neuf que je tendis devant moi en espérent qu'elle était bien là.

"- De rien."

Je resta accroupi à regarder dans sa direction et souris pour la rassuré, puis l'entendis me posé une question.

"- Je n'ai pas de famille, seulement père et...ce n'est pas réellement le mien. Mais il me suit depuis son arrivé...et me protège comme...comme père l'aurait fait..."

" Le froid n'a pas de prise sur vous? Ouais c'est ça..."

Dis-je d'un ton moqueur, un sourire s'afficha sur mon visage et j'attrapai les mouchoirs que le beau brun me tendait pour m'essuyer les joue. D'ailleurs comment avait-il su? Je le fixai un instant. Il m'avait probablement entendu renifler. Je suis crevée et je me fais des idées, ce n'est qu'un étranger normal.

"J'ai trouvé un endroit... Mais c'est assez loin et je suis fatiguée"

Pas question de lui dire qu'elle n'avait vraiment pas les moyens de me trouver un logement

"Et Appelez-moi Shandy, je n'aie rien d'une Dame croyez-moi!"

Je suis une bonne à rien sale et sans argent... Une clocharde, rappelez-vous!

" Je suis désolée.. Pour votre famille." Il est comme moi... Sans famille. Je devrais réfléchir avant de parler. Je dois lui avoir ranimé des souvenirs douloureux. Je ne suis qu'une idiote.

"Monsieur, auriez-vous l'amabilité de m'indiquer un endroit pour travailler. N'importe quoi ferais l'affaire. S'il vous plait"

Je me fiche du salaire. Un peu d'argent est beaucoup mieux que rien du tout. Nous sommes à LA, il doit bien y avoir un endroit acceptant une pauvre fille comme employer. Je dois trouver de l'argent pour mes études aussi... J'aimerais vraiment aller à l'école.. Heureusement que je suis assez intelligente, parce qu'avec toutes mes années de retard quel galère se sera.

"Atchou!!"
Je déteste le froid!

Je me mis à sourire à nouveau lorsque je vis qu'elle ne me croyais pas du tout.

"- Non le froid me fais absolument rien. Aucune sensation c'est promis gente dame. Il en va de mon honneur et je ne tarrirais pas celui-ci par un pieu mensonge."

Je sentis que des mouchoir partait de ma main et je compris qu'elle venait de se servir. Je souris en rangeant les mouchoirs dans ma poche après un moment de farfouillage pour trouvé ma poche.

"- Si vous voulez venner chez moi il y fait bon d'y vivre. Père ne devrais pas y voir de problème."

Même si je lui proposait toute ces belle solution j'avais l'impression qu'elle ne me disait pas toute la vérité. C'était une sensation qui ne voulait partir et je la trouvais assez désagréable.

"- Je ne puis vous juger dame Shandy alors pour moi vous serrez toujours une gente dame."

Sans vision dur de juger qui que ce soit en effet et cet fois mon père n'était pas là pour m'aider à m'en forger une.

"- Ne soyez point désolé. Je ne le suis moi même...Je n'ai point de souvenir de père et mère alors pour moi...Ethan sera toujours mon seul père."

Elle me demanda pour un emploi et je la regarda sans répondre. Je ne savais pas vraiment.

"- Père pourra vous renseigner mieux que moi. Désolé de ne pouvoir accéder à votre requête dame Shandy."

Je l'entendis éternuer à nouveau et me sentis mal en ayant rien d'autre à lui proposé.

"- J'allumerais un feu une fois rendu à notre chaumière."

La façon de parler de cet inconnu me rapelle l'ancien temps.. L'époque ou les enfants appelaient leurs parents Père et Mère. De nos jours cette façon de dialoguer est assez peu utilisé et vraiment bizarre à entendre. Elle en reste néanmoins extrêmement polie et amusante à entendre. Un petit sourire apparu sur sont visage geler

"Je ne vous traitais pas de menteur!!! Seulement Monsieur, les humains ne sont pas insensible au froid ...."

Mettons ça sur le compte qu'il est beaucoup moins frileux que moi et que sa résistance au froid est bonne. Non mais quand même, Je n'allais pas croire que cette température ne l'affectait pas... Je soupirai malgré moi.

"Non Sérieusement, Shandy, c'est suffisant.."

Toute c'est "Dame" Shandy me rendait mal à l'aise. Je me sentais comme une Jeune fille de la haute société, ce qui, à l'évidence n'était vraiment pas le cas. Mon sourire s'effaça net et je le fixai sans ciller. L'homme m'invitait chez lui, tout en ignorant complètement qui je suis. Comment suis-je censé réagir? Je pris sur moi pour cacher mon trouble heureusement il ne pouvait voir mon expression.

" Je... Je doute que ce soit une très bonne idée..."

J'en aie vraiment envis! Merci! Voilà ce que j'avais envie de dire, voilà ce que j'aurais crié si mon bon sens ne me gardait pas sur terre..J'ai l'impression qu'elle hurle dans ma tête : Coucou Shandy, T'es bête ou quoi, éloigne toi de lui, tu ne le connais pas, ne le suis paaasss...: Saleté de conscience, il n'avait pas l'air si méchant. J'ai vraiment envie d'y aller, prendre une douche et me réchauffer à la chaleur agréable d'un feu de bois.

" Désolé..." Je m'approchai et attrapa son poignet, j'avais remarqué qu'a chaque silence il se demandait si je n'avais pas pris les jambes à mon cou, ainsi, il saurait que je suis là. Pourtant, je le relâchai presque immédiatement, laissant échapper un petit cri de surprise. Son corps est beaucoup plus geler que le mien. J'enlevai son manteau à contrecoeur et le lui plaqua contre sa poitrine.

" Remettez-le! Vous êtes geler! Je ne vous laisserai pas vous rendre malade pour moi. Vous êtes... A.. A atchou! Vous êtes insconscient!"

Moi qui croyais que j'allais mourir de froid, l'homme qui tentait de m'aider était probablement au bord de l'hypothermie et pourtant il m'avait donné son manteau. Que je regrettais un peu d'avoir enlevé d'ailleurs. Je devrais lui dire de rentrer et de ne pas se préoccuper de moi, mais je n'ai vraiment aucune envie d'être seule.

Après un long silence où je la fixa ou fixais le vide j'entendis de nouveau sa voix et sursauta de surprise. Ainsi elle était toujours là ! Je souris tendrement et l'écouta parlé.

"- Je sais...mais quelque chose à changer...ce portail a changé des chose en moi. J'ai changé..."

Oui depuis mon passage au travers du portail mes canines s'était développer ainsi que mes sens, enfin...sauf la vue. Mon corps était devenue glacial et d'un blanc à faire peur et pourtant j'étais d'une beauté inestimable. Enfin...c'était ce que l'on m'avait dit. Moi, je ne m'en rappelais plus. Tout cela était si loin dans ma mémoire. Des mois, plutôt des années...Des centaines d'années même...

"- Je ne puis accepter, pour moi ce serait une disgrâce de vous appeler ainsi. Je ne puis être familier avec vous."

Voilà je lui proposa donc de l'héberger chez moi, mais elle refusa aussitôt. Je pencha ma tête sur le côté, ne comprenant pas tellement la raison de son refus.

"- Je ne voulais qu'aider dame Shandy..."

Soudainement je sentis qu'on attrapais mon poignet et j'eu un peu peur, car je ne m'y attendais pas. Puis, en comprenant pourquoi elle faisait ceci je souris.

"- Merci, c'est apprécié."

Elle relacha mon poignet brusquement et j'haussa un sourcil inquiet. Elle me jeta ma veste contre moi et me supplia de la remettre. Je m'exécuta sans cillé.

"- Dame Shandy...je ne suis pas frigorifié...et ce manteau me fait sentir si mal...Il me donne trop chaud...

" Le portail? Vous y êtes passé aussi?"

Je n'avais pas encore compris que tous les gens d'ici étaient arrivés par le portail. Je suis jeune, nouvelle dans ce monde, je ne connais pas les dangers qui guettent les rues n'y les changements opérés sur les humains qui le traverse. Je suis donc complètement abasourdi par ce que j'entends et effrayé. Il avait changé en traversant! Moi dans tout ça?

"Monsieur, vous savez où je peux trouver ce portail. J'aimerais rentrer chez moi."

Aussi bien dire que j'étais venue ici sur un coup de tête. Je n'aurais jamais cru vouloir retourner à mon ancienne vie. Je n'y avais donc pas pensés. Mais si l'inconnu pouvait m'aider se serait génial. Je souris de nouveau, disgracie? S'il pouvait me voir... Bien, oublions ça, qu'il m'appelle comme il veut. Mais, je ne vois pas ce qui l'empêche d'être familier. J'avais aussi compris qu'il n'essayait que de m'aider, dommage que je sois si craintive.

Comme un parfait gentleman, il enfila sa veste d'un geste gracieux. C'est à ce moment que je réalisai à quel point il était sublime. De plus, la blancheur de sa peau fit dresser mes cheveux sur ma nuque. Je dois être folle. Je pris une grande respiration.
La peau blanche et froide. Une résistance anormal au froid.

Le portail avait fait ça? Mais non.... Cet homme était malade.. Rien d'autre. Je fis pourtant un pas en arrière. Je suis fatiguée, je délire. Le beau brun n'a pas froid. Tant mieux, moi en ce moment, je panique silencieusement. Je suis pas idiote, quelques choses cloche.

"Qu'est-ce qui se passera si je vous suis?"

J'ai besoin d'explication, je suis une fille terre à terre. Je déteste être dans l'ignorance.
"Atchou!"
Oh non! J'ai froid...

"- J'y suis passé il y a un long moment pour essayé de retrouver mon passé et ainsi...ma vue...et d'autre chose dont je ne me rappelle plus. Je les ai consigné dans un journal à la maison à l'époque, mais...je ne puis pas lire..."

C'est la première fois que je parlais de mon arrivé ici avec quelqu'un. Avec père nous vivons au jour le jour et ne parlons jamais du passé. Je crois que c'est parce qu'il a du souffrir énormément, mais ça je ne le saurais jamais. J'ai abordé le sujet de nombreuse fois, mais il refuse d'en parler, changeant de sujet à toute les fois. Ainsi j'en ai fait de même et mon passé reste donc secret pour tous, m'incluant aussi.

"- Je sais qu'il se trouve quelque part dans la forêt, mais il serait fort déconseillé de le traversé Dame Shandy. Si vous savez les horreurs que j'ai entendu depuis mon arrivé ici il y a 500 ans sa vous enlèverait l'envie de le traverser. À moins bien sûr que vous vouliez en finir."

Un moment de silence s'en suivis, je me dis qu'elle devait penser à quelque chose. Moi, peut-être ? Non, sûrement pas. Enfin, je huma l'air juste pour vérifier qu'elle était toujours là et que je ne m'attendais pas à quelque chose alors que j'aurais rien. Cependant elle était toujours là alors je fus surpris de peu. C'était la première fois qu'un inconnu m'abordait en fait. Ici, les gens sont pas mal indépendant, donc, le social est le fort de personne. C'est sûrement dû au choc de la traversée et à la transformation récente.

"- Si vous me suivez ? Eh bien...cela dépend où je vais...mais je crois retourner à la maison ainsi vous aurez chaud, car vous mourrez de froid.

Je jetai des regards autour de moi, visiblement, nous étions dans les quartier pauvre de la ville. À par l'inconnu, personne d'autre n'était passé dans le coin. Les rues étaient mal éclairés et visiblement elles avaient besoin d'être nettoyé. Les maisons autour, bien que vieille et délabré semblaient vide. Je me surpris à penser m'installer dans l'une d'elle. Même sans eau courante et électricité, j'y serais probablement mieux qu'à ma grotte. Ma gorge se serra alors que je retenais un nouveau sanglot. Je ne rentrerais jamais chez moi. Repasser la brèche temporel, c'est du suicide. Au fond de moi, je le savais, mais de l'entendre dire était démoralisant. Aussi bien me faire une raison, je suis coincé ici.. Pour toujours.

"500 ans..." M'étranglai-je. Il se moque de moi là?

Les humains ne vivent pas si longtemps, mais je gardai cette remarque pour moi. Pour l'instant, ma seule option est de suivre cet étrange inconnu. Si son père peut m'aider, je suis partante, j'en aie vraiment besoin. Quoi qu'il ne serait pas plus sécuritaire que son père vienne ici? Ah bah non, que je suis bête, il n'a aucune raison de se déplacer pour une clocharde sans intérêt dans mon genre.

"-Atchou!!!"

Un hurlement, animal probablement retentit au loin, me sortant de mes réflections. Inconsciemment, je m'agrippai au manteau de ce bel inconnu, un frisson parcourant mon dos. Le bruit était assez éloigné. Mais qu'elle genre d'animal y avait-il dans le coin?

"Allons-y" Murmurai-je d'un ton pressant.
Je n'aime pas beaucoup les animaux sauvages et ma seul préoccupation à l'instant est de déguerpir en vitesse. Je serrais la manche du jeune homme si fort que mes doigts se sont réchauffer et mes mains sont devenues moite. Je lui lançai un regard terrifié et supliant.

"Monsieur, partons, S'il vous plait."
Tiens, je ne connais toujours pas son nom. Mais l'appeler monsieur ne me dérangeais pas, j'aurais probablement l'air trop familière de l'appeler par son nom. Mes dents se mirent a claqué de nouveau. Plus le temps passait, plus j'avais froid.

" - Oui...500 ans je sais ça peut parraître long...mais ma nouvelle condition m'a tenue en forme."

En effet malgré les années je n'ai pas pris une ride et ne suis pas mort de vieillesse. Non, je suis plutôt resté le même jeune homme de dix-sept ans. Cheveux parfaitement brun, pas de blanc avec des yeux bleu-gris, qui ne servent plus. Aucune ride, ridule ou de chose qui comment en "ri". Je serais jeune éternellement. Le silence était encore pesant et je me tourna en direction de sa voix alors qu'elle éternuait.

"- On devrais se dépêcher."

J'entendis un hurlement au loin et aussitôt me plaça devant la nouvelle les crocs tout sortie. Définitivement on devant y aller maintenant ! Je sentis ses mains s'accrocher à mon manteau et je me retourna sans penser à mes crocs.

"- Ne vous inquiètez pas. Personne ne vous ferra de mal. Rester seulement près de moi."

Je pris sa main et me mis à courrir, la faisant presque flotter au dessus du sol. Je finis par finalement la prendre et la poser sur mes épaules sans lui laissé le choix.

"- Je ne vous ferrez pas de mal Dame Shandy. Ne vous méprenez pas à mon sujet, je vous en pris."

Je sus qu'elle avait froid après tout je la sentais trembler et je me demanda si c'était de froid ou de peur.

Nouvelle condition? J'eus soudain du mal à respirer alors qu'une réalité totalement opposé à mes croyances me sautait à la figure et pourtant, je tentais toujours de me convaincre que tout ceci n'était qu'une terrible mal entendu. Ou un cauchemar d'où je n'arrivais pas à me réveiller. Mais ça ce n'était que le début... L'attitude protectrice du beau brun me rassura, mais cette sensation fut de courte durée. Les mots se voulaient rassurant, mais sont visage... Mon coeur cessa de battre une fraction de seconde, tous mes sens m'indiquait un danger évident. Cet homme... Cet chose à des crocs.

Je n'eus pas le temps de m'éloigner qu'il m'entraînait déjà à sa suite, impossible de résister, impossible de me sauver. Sa main froide retenait fermement la mienne. Je résistai tel une furie lorsqu'il me mise sur ses épaules, mais évidements, avec ma force humaine... C'était perdu d'avance. Il parla, mais je n'entendis rien. Je tremblais... Il fait vraiment froid et à la vitesse où nous progression, le vent glacial me fouettait sans ménagement. Mais ce n'était pas tout, la peur me rongeait. J'ai été si idiote. Je suis prisonnière d'un jeunes homme de 500 ans... D'un vieillard... Blanc comme la neige, la peau froide, sans pour autant ressentir les effets de la température, des crocs pointue et une vitesse trop rapide pour un humain.

*Un vampire!*

Mais non, c'est impossible, les vampires, ça n'existe pas non? Je tentai de nouveau de me libérer, réalisant qu'il m'amenait probablement chez lui. Son père était-il comme lui?

~~Je sugères de poster dans la maison de David pour la suite.~~

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